L'OSTEOPATHIE

Consultation individuelle intégrant des conseils ergonomiques et préventifs
sur le risque des TMS (troubles musculo squelettiques) 

L’ostéopathie est une pratique exclusivement manuelle qui lève en particulier les blocages articulaires du corps pour lui permettre de mieux fonctionner.

Elle agit à distance à partir du système musculosquelettique sur les principaux organes du corps humain en utilisant des techniques de pression, d’élongation ou de torsion.

Les meilleurs résultats sont obtenus sur les problèmes dits « fonctionnels», c’est-à-dire les douleurs dont on ne trouve pas la cause, mais qui gênent parfois depuis très longtemps la vie quotidienne : douleurs vertébrales, costales et articulaires, tendinites, douleurs et traumatismes musculaires, maux de tête, migraines et vertiges…


Les Troubles Musculosquelettiques apparaissent lorsque les contraintes (dues à des facteurs physiques mais aussi psychosociaux) subies par notre organisme sont disproportionnées par rapport aux capacités de bon fonctionnement de celui-ci.  

Ils ne résultent pas de lésions soudaines ou spontanées mais plutôt de microtraumatismes répétés (ex : gestes répétitifs, postures inadéquates, etc.).

Ces TMS représentent un ensemble d’affections périarticulaires des tissus mous provoquant à la fois douleurs et gênes fonctionnelles quotidiennes. Parmi les plus fréquents, on retrouve les tristement célèbres lombalgies, cervicalgies, syndrome du canal carpien, de la coiffe des rotateurs, l’épicondylite du coude et bien d’autres. Leur gravité est variable d’un individu à l’autre mais leur chronisation est fréquente et est source d’arrêt de travail.


En France, et depuis les années 90, le nombre de Maladies Professionnelles indemnisées par la Sécurité Sociale est en constante augmentation. 

D’après le bulletin épidémiologique hebdomadaire du 9 février 2010 de l’Institut de Veille Sanitaire, les TMS représentaient la première cause de morbidité au travail et occupaient donc la première place des maladies professionnelles reconnues en Europe. D’autant plus que les statistiques étaient largement sous estimées car sous déclarées (manque de connaissances ou crainte de conséquences négatives). 


La Sécurité Sociale parle aujourd’hui d’une augmentation de 60% des TMS depuis 2003, ainsi qu’un taux de 87% de Maladies Professionnelles ayant entraîné un arrêt de travail ou une réparation financière en raison de séquelles.


Les Troubles Musculosquelettiques sont semblables à une épidémie dans le monde du travail et donc un réel problème de santé publique.


Les chiffres, coûts, évolution et liens avec arrêts de travail :


Le calcul de la mesure de l’impact des TMS sur les entreprises est difficile à résoudre car il s’agit là d’un problème complexe et multifactoriel. Toutefois l’Agence Nationale pour l’Amélioration des Conditions de Travail (=ANACT) a apporté un modèle théorique permet d’estimer les coûts de ceux-ci : 

Les coûts directs :

Les coûts indirects : (= dysfonctionnements dues aux TMS, appréciation des côuts sans pour autant pouvant être calculé strictement)

Les coûts stratégiques : ils ne sont pas évaluables par poste mais ils représentent plutôt « la limite que posent les TMS aux capacités de l’entreprise ». 

Selon l’ISEOR (Institut de socio-économie des entreprises et des organisations), les coûts « cachés » correspondant aux coûts indirects et stratégiques représentent 10 à 30 fois les coûts direct (soit entre 6800 et 11200 euros par personne et par an !).


En définitive, et selon l’InRS, le coût moyen (soins et indemnisations) d’un TMS coûterait plus de 21 000 euros. L’indemnisation des TMS ont entraîné, en 2012, une perte d'environ 10 millions de journées de travail et des frais s’élevant à 1 milliard d’euros (couverts par les cotisations des entreprises).


En résumé, concernant les salariés, les répercussions des TMS sont multiples, diminuant leur qualité de vie et pouvant mener à une désinsertion professionnelle. En ce qui concerne l’entreprise, ils génèrent des répercussions sur le collectif de travail, impactant les performances des entreprises ainsi que la hausse des cotisations des entreprises et provoquant différents coûts directs et cachés.